Et ce, malgré le recours en justice d’une association plus soucieuse de la securité et de la santé des habitants des villes autour de l’usine que le gouvernement ou la préfecture. Nous apprenons par un journal local qu’un nouvel incident a eu lieu dans cette même usine, le 30 janvier 2020.
Voici la description officielle qu’en donne Lubrizol dans son communiqué :
Un incident d’exploitation a eu lieu sur un bac de la zone de stockage ouest. A la suite d’une supression interne, la soudure du toit du bac a été endommagée. Cette soudure est prévue pour se rompre en cas de faible surpression interne, pour garantir la securité et éviter l’épandange du produit. Ce dispositif de sécurité a parfaitement fonctionné.
On y apprend également que le bac contenait 100 tonnes d’un « produit non dangereux »...
et pour finir le communiqué :
Ce type d’incident, commun dans l’industrie, ne donne généralement pas lieu à communication. Mais le détournement en cours et mal intentionné de cet aléa de production nous conduit, en toute transparence, à en repréciser les faits.
Ainsi, l’entreprise toute puissante - alors que son histoire récente est émaillée de nombreux « incidents » [1] - daigne faire la transparence sur ses « aléas » une fois qu’ils sont publiés dans la presse. Elle poursuit ses activités sans avoir été réellement inquiétée et fanfaronne dans ses communiqués sur le fonctionnement parfait de ses dispositifs de sécurité, exprimant ainsi son mépris pour les populations mises en danger autour d’elle.
L’association Respire, qui s’est crée après l’incendie de septembre 2019, s’oppose toujours à la réouverture du site puisque les conditions de sécurité ne sont pas réunies.
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